Du Jugement à la Miséricorde 

Séliḥot

Souffle du Pardon

 

Les Séliḥot ne sont pas seulement des poèmes anciens, des prières récitées à l’aube.

Elles sont des clés qui ouvrent des portes secrètes de re.co.naissance de nous mêmes , avant de paraître devant le Roi.

Rabbi Shimon disait : « Heureux celui qui se réveille avant l’aube, car il devance le verdict. 

Le Zohar enseigne que, quand Israël se lève dans la nuit pour implorer la miséricorde, la Shekhina se dresse avec le peuple et dit :

« Voyez, mes enfants viennent me relever de la poussière. »

Chaque mot, chaque soupir de pardon élève les étincelles de la Présence Divine.

Pour Rabbi Naḥman de Breslev  la Séliḥa est la racine de la joie. Car lorsque l’on pardonne, lorsque l’on se sait pardonné, la tristesse se dissout et le cœur s’ouvre à la Simḥa à la joie.

 

Séliḥot 

Chants de Délivrance

Dans le langage kabbalistique, les Séliḥot éveillent la Binah, la Source de la Teshouva.

Binah est appelée Rachamim Rabbim,  Grandes Compassions.

C’est la Lumière de Binah qui adoucit le Din sévère, le Jugement sur notre monde, (Malkhout), le préparant à recevoir le Jour du Jugement dans une Lumière de Hassadim, de  Bontés.

Crier « Hachem! Hachem! El Raḥoum Véḥanoun... » – Ce n’est pas seulement répéter treize attributs divins. C’est aussi invoquer un courant de vie qui nous dépasse et nous recrée. C’est dire au Saint Béni Soit-Il :

« Toi qui as pardonné à ton peuple à tant de reprises, pardonne-nous encore... »

 

Séliḥot

Ecole du Cœur 

Se souvenir que nul n’est parfait

Apprendre à demander

Apprendre à accorder

Entrer dans le Grand Pardon Infini