
🔥 Entre les Noun Renversés
Lumière contre l’Ombre
Israël et la Guerre Spirituelle
Dans la Parasha Beha'alotkha, deux versets mystérieux sont enfermés entre deux "noun" renversés — un phénomène unique dans toute la Torah.
Nos Sages enseignent que ce passage agit comme un livre à part entière (Guémara Shabbat 115b), révélant un secret fondamental : une guerre intérieure et extérieure, entre la Lumière du Saint et l'obscurité des forces du mal.
📖 Le Livre Brûlé
La Lumière que l'on a tenté d’éteindre
Rabbi Naḥman de Breslev, dans un acte de feu intérieur, brûla un livre qu’il avait écrit — un livre qu’il considérait comme au-dessus de tout ce qu’il avait jamais dévoilé. Ce livre est resté un mystère, mais ses disciples disent que sa lumière n’a pas disparu : elle est passée dans les étincelles de la dispersion, dans chaque génération.
Peut-être que ce livre vit justement entre ces deux noun renversés, gardé pour le moment où le monde sera prêt à entendre. Ce moment semble s’approcher.
✡️ Les Ennemis d’Israël
Les Ennemis du Nom
Aujourd’hui encore, Israël est entouré de nations qui cherchent sa destruction. Mais la Torah est claire : « קום ה׳ ויפוצו אויביך » — « Lève-Toi, Hachem, et que Tes ennemis soient dispersés ». Le verset ne parle pas simplement des ennemis d’Israël — mais des ennemis de Hachem Lui-même. Ceux qui s’opposent à la vérité, à la lumière, à la bonté — à la révélation de l’unité divine dans ce monde.
Le combat contre l’Iran, contre les forces d’Amalek, n’est pas un conflit géopolitique ordinaire. C’est une guerre métaphysique, une lutte existentielle entre la vérité divine et l’obscurcissement du mensonge.
🕯️ Beha'alotkha : Élever la Lumière
La parasha s’ouvre sur l’instruction donnée à Aharon d’allumer les sept lampes de la Ménorah, face au centre. Rachi précise : « עשה שלהבת עולה מאליה » — « Jusqu’à ce que la flamme monte d’elle-même ». Ce n’est pas une simple illumination physique, mais un éveil intérieur, une élévation de l’âme vers son origine divine.
Ces sept lumières correspondent aux sept sefirot du cœur, aux sept jours de la création, aux sept cieux — mais aussi aux sept directions vers lesquelles le Tsadik émane sa lumière : haut, bas, est, ouest, nord, sud, et le centre — l’intériorité.
🌟 Le Tsadik HaEmet
Phare dans la nuit
Rabbi Naḥman incarne cette lumière du Tsadik HaEmet, qui ne brille pas seulement pour éclairer, mais pour transformer. Il n’est pas seulement un maître : il est la Ménorah vivante, celle qui puise sa lumière d’en haut et l’envoie dans les mondes les plus bas.
Face à l’antisémitisme, à la haine anti-divine, à la guerre contre Israël, la lumière du Tsadik déchire les ténèbres. Elle révèle que derrière la matière, derrière l’histoire, se joue une symphonie divine où chaque étincelle réclame sa délivrance.
⚔️ Israël : Sentinelle du Nom
Aujourd’hui, Israël ne lutte pas seulement pour sa sécurité. Il lutte pour la dignité du Nom divin dans le monde. L'antisémitisme n’est qu’un masque : derrière, c’est la haine du divin, la peur de la vérité, le refus de l’unité.
Mais la promesse est là : « ויהי בנסוע הארון » — « Et quand l’Arche avançait… ». L’Arche avance encore. Le combat est long, mais la lumière avance.
💬 Rallumer la Ménorah Intérieure
Nous vivons une époque où les forces d’Amalek s’agitent, mais où la lumière du Tsadik est plus accessible que jamais. Nous avons le choix : sombrer dans la peur, ou allumer notre propre flamme, jusqu’à ce qu’elle brûle d’elle-même.
Le livre de Rabbi Naḥman n’a peut-être pas disparu. Il vit dans chaque cœur qui s’éveille, dans chaque pensée tournée vers la vérité, dans chaque combat pour la lumière.
'' Lève-Toi, Hachem ''
'' Et que Tes ennemis soient dispersés ''
