Le Fil Rouge de Rachel

Autour du poignet gauche, là où le cœur bat le plus fort, se noue un simple fil rouge. Et pourtant, ce fil, dans sa discrétion, relie les mondes.

Dans la tradition kabbalistique, ce fil est imprégné de la Lumière de Rachel Iménou, notre mère compatissante, gardienne silencieuse du peuple d'Israël. Il est souvent noué autour de son tombeau à Bethléem, là où les prières montent comme des larmes d’espoir.

Rachel, selon le Zohar, pleure pour ses enfants en exil, intercédant pour leur retour, pour leur paix, pour leur protection.

Ce fil rouge symbolise la protection contre le "ayin hara" – le mauvais œil – les énergies négatives suscitées par l'envie ou la discorde, ou bien même par le regard mauvais que nous posons sur nous mêmes.

En l’attachant autour du poignet gauche – le côté de la réception selon la Kabbale – on choisit de recevoir uniquement ce qui est pur, aligné, Divin.

Mais ce fil dépasse les frontières. On retrouve des cordons rouges, noués ou tressés, dans d'autres cultures : en Asie pour attirer la chance, chez les Andes pour guérir, chez certains peuples d’Europe pour protéger les enfants.

Il est le fil du destin, le lien invisible de l’âme, l’écho silencieux d’une promesse intérieure :

Resté attaché à la Lumière malgré l'obscurité.

Ce fil ne nous attache pas, il nous relie :

A nos Ancêtres, à notre Foi, à la Source...