HATSOT

Le Cri du Ciel dans la Nuit

Lorsque le monde dort, le ciel s’ouvre

 

Hatsot, le point médian de la nuit, est un moment hors du temps.
À cette heure, les Anges cessent de chanter. Le silence devient offrande.
La Shekhina, la Présence Divine exilée, se lamente sur la destruction du Temple.
Le Temple de pierres, aussi sur le Sanctuaire intérieur de chaque âme.

Se lever à Hatsot, c’est entendre ce gémissement sacré.
C’est pleurer avec Dieu.
Pleurer sur ce que nous avons perdu.
Sur ce que nous pouvons encore retrouver.

Chaque larme versée à Hatsot devient Lumière.
Chaque soupir devient semence d’un monde réparé.
Car Hatsot n’est pas que douleur : C’est aussi le seuil du Renouveau.

C’est le moment où David, le Roi-Messie, se levait pour chanter.
C’est l’heure où les Portes du Ciel s'entrouvrent, où l’âme peut monter.
Tisser, dans l’obscurité, les premiers fils de l’Aube Messianique.

 

HaShem, jusqu’à quand oublieras-Tu Sion ?
Jusqu’à quand la poussière couvrira-t-elle le sanctuaire ?
Jusqu’à quand les pleurs des orphelins résonneront-ils sans écho ?

Souviens-Toi de Ton Alliance.
Réveille Ta compassion, renouvelle Tes merveilles.
Bâtis Jérusalem comme aux jours anciens,
Fais briller la Lumière du Messie comme l’Éclair d’Orient.

 

 Je suis endormi, mais mon cœur est Eveillé
Voici, le Bien-Aimé frappe
Ouvrons-lui la porte
C’est l’heure de l’Unification

 

Fermez les yeux.

Imaginez Jérusalem Céleste, Lumineuse, Vivante.
Entendez les pas de la Shekhina revenir parmi les ruines.
Offrez-lui votre souffle, votre veille, votre tendresse.

 

"Je veille, car j’espère"
"Et dans cette nuit, je prépare le jour"