
בס''ד
✡️ Les « Carrés » dans la Kabbale
Dans la tradition kabbalistique, chaque chiffre est lié à une Sefirah, un canal de l’Énergie divine. Chaque lettre hébraïque est elle-même un code vivant, une vibration spirituelle. Lorsque des lettres et des chiffres sont combinés dans un « Carré Magique », ils créent un champ d’énergie harmonique, une porte vibratoire entre le monde d’en-haut (Olam HaElyon) et notre monde d’en-bas.
Certains Kabbalistes, comme Rabbi Tsaïyakh, ont utilisé ces Carrés pour la protection, la guérison, la clarté spirituelle, ou pour faire descendre une énergie précise dans une maison, un objet, ou une personne.
Les lettres des Noms divins, les 72 Noms de Dieu, les versets bibliques codés selon le Sod (le Secret), peuvent ainsi être arrangés en Carrés vibratoires qui émettent une Lumière subtile et continue. Ces formes ne sont pas seulement symboliques : elles agissent réellement sur l’âme, le corps, et l’espace.
🎨 L’Art comme Talisman
Les tableaux d’Esther Guenassia, inspirés de cette Tradition Sacrée, rendent visible cette science intérieure. Chaque Carré qu’elle trace est un chant silencieux, une prière en image, un vêtement de Lumière pour ceux qui cherchent à inviter le Divin dans leur quotidien.
Acquérir un carré magique, c’est inviter dans son espace un équilibre cosmique, une force d’harmonie et de lumière, pour soi-même, sa famille, et tous ceux qui entrent dans ce champ sacré.
✨ Les « Carrés Magiques » Harmonie Universelle ✨
Les « Carrés Magiques » sont des Figures Sacrées où les chiffres, organisés selon une parfaite symétrie, deviennent des clés de connexion entre les mondes. Présents dans toutes les grandes traditions spirituelles – du Lo Shu chinois à l’Alchimie Chrétienne, des Yantras Indiens aux Wafqs Soufis – Ils traduisent un langage universel du divin.
Dans la Kabbale Hébraïque, ces Carrés prennent une dimension encore plus profonde. Associés aux Noms Divins, aux Sefirot et aux lettres hébraïques – chacune porteuse d’une vibration sacrée – ils deviennent des portails spirituels. Des kabbalistes comme Rabbi Tsaïyakh ont utilisé ces structures comme instruments de protection, de guérison et de révélation.
✡️ Rabbi Yossef Tsaïyakh et le Secret des Carrés Magiques ✡️
Parmi les grandes figures kabbalistiques du XVIe siècle, Rabbi Yossef Tsaïyakh (1505 – env. 1570) brille par son érudition et son esprit visionnaire. Né à Jérusalem, puis rabbin de la communauté des Musta’arabim de Damas, il fut à la fois un maître en Halakha, cité par le célèbre Rabbi Yossef Caro dans le Shoulkhan Aroukh, et un Kabbaliste d’une profondeur rare.
Dans ses œuvres majeures — Even HaShoham (1538), Tseror HaHaïm et She'erit Yossef — Rabbi Tsaïyakh explore des sujets aussi variés que la lecture du visage et des mains, la méditation kabbalistique, et des concepts ésotériques profonds, tels que les « Carrés Magiques ».
Ces « Carrés Magiques », agencements mathématiques parfaits, sont bien plus que de simples curiosités arithmétiques. Selon Rabbi Tsaïyakh, ils sont des fenêtres sur les mondes supérieurs, reliés aux secrets de la Merkava Céleste, à l’Astrologie Antique, à l’Alchimie Spirituelle, et même à la Séfira de Keter, la Couronne suprême. Il évoque des carrés à trois, dix, voire vingt chiffres de côté, chacun porteur d’une structure énergétique et symbolique, où les nombres deviennent Langage Mystique.
Bien qu’il n’en révèle pas les applications précises, Rabbi Yossef Tsaïyakh suggère que ces figures contiennent des Clés du Monde Divin, si profondes qu’elles ne peuvent être transmises que de maître à disciple — et jamais entièrement révélées par l’écrit.
Les tableaux inspirés de ces carrés, comme ceux créés aujourd’hui par Esther Guenassia, sont ainsi bien plus que des œuvres décoratives : Ce sont des instruments de Lumière, de Connexion et de Protection, échos modernes d’un savoir ancien, imprégné de Silence Sacré.
