En ce 29ᵉ jour du Décompte Sacré, trois Lumières Majeures s’unissent dans une même Clarté Intérieure :

La Sefira de ‘Hessed shebeHod,

La Hiloula de Rabbi Méïr Baal HaNess,

Le jour de Pessaḥ Chéni, la seconde chance offerte à ceux qui furent absents du rendez-vous de Pessah.

Ce jour se lève sous la pleine lune du mois d’Iyar, dans le signe du Scorpion, messager des transformations profondes et de la lumière qui jaillit depuis les ténèbres.
Le Scorpion ne fuit pas l’obscurité : il la traverse, il la transforme.

Hessed ShebeHod 

La Lumière Descendante

 

La Sefira de Hessed shebeHod incarne une Bonté qui ne règne pas depuis les hauteurs, mais qui descend humblement dans les lieux oubliés, dans les failles de l’âme, dans les cendres du désespoir.
C’est une Bonté voilée, mais agissante.
Une Bonté silencieuse, mais infiniment fidèle.

Rabbi Naḥman enseigne que le Tsadik descend dans les endroits les plus bas, là où nul ne pense que Dieu habite encore. Il y cherche les âmes perdues. Il tend la main dans l’exil intérieur de chacun.

« Là où finit ta logique, commence la foi. »(Likoutei Moharan I:12)

 

Rabbi Méïr

 Le Miracle au sein de l’exil

 

La Hiloula de Rabbi Méïr Baal HaNess, ce même jour, résonne comme une promesse céleste :
Même quand tout semble perdu, il reste possible de crier vers le ciel.
Et le ciel répond.

"Eloka deMéïr ‘Aneni" – ''Dieu de Méïr, réponds moi''.

Rabbi Méïr est l’âme qui descend dans les ténèbres pour y allumer une flamme. Il révèle que la sainteté ne craint pas de se mêler à l’exil, car La Lumière divine brille plus encore dans les lieux obscurs.

Pessaḥ Chéni 

Le Rendez-vous Retrouvé

Le 14 Iyar est aussi Pessaḥ Chéni, jour de ceux qui furent éloignés, impurs, ou empêchés.
Mais ils n’acceptent pas d’être exclus. Ils disent :

« Lama nigara ? – Pourquoi serions-nous rejetés ? »

(Bamidbar 9:7)

Et le Saint, béni soit-Il, leur répond :
Il n’est jamais trop tard pour revenir.
Même une offrande différée peut encore unir l’âme à Dieu.

Rabbi Naḥman enseigne :

« Il n’y a pas de désespoir dans le monde du tout. »

 

Pleine lune en Scorpion 

Illuminer les abîmes

La pleine lune d’Iyar, en Scorpion, amplifie cette dynamique :
Elle révèle ce qui était caché.
Elle appelle à traverser les épreuves, à purifier ce qui était enchevêtré.
Elle nous enseigne que la lumière la plus pure se forge dans le feu de la vérité intérieure.

 

Méditation du jour

Je reconnais que la Lumière peut jaillir même de mes zones les plus sombres.
Je fais confiance à la Bonté Divine, même dans ma honte, ma chute, mon exil.
Je me connecte au Tsadik qui me cherche jusque dans l’obscurité.
Je réclame une seconde chance, et je l’accueille avec gratitude.
Je laisse la lumière de cette pleine lune purifier mes secrets et renouveler mon être.